À l'occasion du lancement des K.O. dans The Voice ce samedi 17 avril 2021 sur TF1, Amel Bent s'est confiée à Télé-Loisirs.fr !
Soirée compliquée pour Amel Bent ce samedi 17 avril 2021 ! Dans The Voice, la coach va devoir faire des choix impossibles lors de l'épreuve des K.O.. Dans cette nouvelle étape du télé-crochet, la chanteuse de 35 ans va faire s'affronter ses huit derniers talents encore en compétition mais ne pourra en qualifier que 4 pour la prochaine étape : les cross-battles. Pour Télé-Loisirs.fr, la coach revient sur cette saison 10 de The Voice et son rapport compliqué avec les réseaux sociaux.
Télé-Loisirs.fr : On vous sent plus épanouie que jamais dans The Voice cette année. Est-ce juste une impression ?
Amel Bent : Honnêtement, je ne m’en rends pas compte. C'est vrai que cette année, physiquement, émotionnellement… j’ai kiffé !
Comment vous expliquez cela ?
En tant que chanteurs, nous ne sommes pas montés sur une scène depuis plus d'un an, donc entendre un groupe de musiciens, c’était devenu un vieux rêve. Quand on est arrivés sur le plateau avec Florent (Pagny), Marc (Lavoine) et Vianney, que les musiciens ont commencé à jouer, on était comme des gamins. De se retrouver face à des artistes qui chantent, qui donnent tout ce qu’ils ont, ça nous a bouleversés. Nous les coachs, on est des artistes un peu confirmés, on fait d’autre choses en dehors de la scène, quelques plateaux télé, des interviews, on discute, on continue à faire notre métier comme on peut. Pour les talents de The Voice c'est différent. Ils ne sont pas professionnels, ils n’ont que la scène, le piano-bar, la fête de quartier, la pièce de théâtre, etc… Et là, avec la crise sanitaire, ils n’ont plus rien. Et ça s’entend dans ce qu’ils ont proposé sur scène cette année. Ça transperce l’écran. On a ressenti des gens plus qu’heureux d’être là. The Voice, c'était comme une renaissance pour eux.
"Avec les années, j'ai appris que je ne pouvais pas plaire à tout le monde. Et ce n’est pas grave"
Grâce à l'émission, une partie des téléspectateurs a découvert une Amel Bent rigolote et sans filtre…
Ah bon ? Pourtant je vois tellement de critiques sur les réseaux sociaux qui disent que j’en fais trop, que je parle trop… Avec la diffusion de The Voice je suis même obligée de couper mes réseaux sociaux le week-end à cause des haters. Il y a plein de choses qui se mélangent, un auditoire qui n’est pas toujours bienveillant. Vous savez, je parle beaucoup plus dans la vie qu’à la télé ou en interview (rires). Ce que les gens ne savent pas, c'est qu'à la télé, je me censure. En vrai, je suis pire ! [Elle éclate de rire.]
Comment ça ?
Quand je ressens un trop-plein d’émotions, que je me sens bien avec les personnes autour de moi, c’est foutu. Je deviens une machine de guerre, je n’arrive plus à m’arrêter, il faut que ça sorte. Parfois c’est drôle et pertinent, parfois pas du tout. Je n’ai pas de filtre, je dis tout ce qui passe dans ma tête. Je suis comme ça depuis toute petite. Et c’est encore plus vrai dans The Voice. Lors des auditions à l’aveugle, les coachs sont seuls, il n’y a pas d’animateur, pas de chef d’orchestre pour nous remettre dans le droit chemin. On est livrés à nous-mêmes. Très vite, on ne voit plus les caméras, on oublie qu’on est filmés… et là, pour moi, c’est fichu, je suis en roue libre !
Après vingt ans de carrière, comment gérez-vous les critiques ?
Je m'assume. Tout simplement. Dans la vie, il vaut mieux être aimée pour ce que l'on est plutôt qu’être aimée ou haïe pour ce que l’on n'est pas. Avec les années, j'ai appris que je ne pouvais pas plaire à tout le monde. Et ce n’est pas grave.
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Divertissement
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