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Logiquement, l’atout premier du vélo pliant se trouve dans sa capacité à se compacter en seulement quelques secondes, occupant ainsi beaucoup moins de place qu’un vélo classique. Moins encombrant et plus facilement transportable d’un endroit à un autre, il permet beaucoup plus de flexibilité pour l’utilisateur. Plus besoin de choisir entre les transports en commun ou le vélo pour aller au travail : en quelques secondes, le cycliste peut transformer sa bicyclette en bagage à main, et prendre le bus ou le tram en cas de pluie ou de fatigue.
Pas besoin non plus de perdre du temps à trouver une place pour se garer dans la rue et d’investir dans toutes sortes d’antivols : il peut être transporté partout et être rangé facilement, directement chez soi ou au bureau. Il se présente aussi comme une solution pratique, voire économique, dans des transports tels que le train.
Si le coût de transport d’un vélo dans un TGV est de 10 €, il est gratuit pour un vélo pliant rangé dans une housse. L’objet est, en effet, considéré comme un bagage, au même titre qu’une valise.
Enfin, un autre avantage est sa faculté à convenir à un large public. Les vélos pliants, en particulier ceux sans assistance électrique, disposent d’un cadre très bas et sont souvent vendus en une seule taille. Conséquence : enfants comme personnes de petite taille peuvent facilement emprunter le vélo de leur entourage.
Si le vélo pliant n’est pas dénué d’avantages, l’objet présente quelques défauts, notamment en termes de stabilité. Ses roues sont généralement plus petites que celles d’un vélo classique, afin de gagner en légèreté et maniabilité. Mais la taille des roues impacte la stabilité, en particulier lorsque la route présente des irrégularités. Il semble donc s’adresser surtout à des utilisateurs occasionnels, pour un usage urbain.
Le poids est aussi un élément à ne pas prendre à la légère lors de l’acquisition. L’utilisateur est amené à porter régulièrement le vélo à la main, mais ce dernier peut vite peser lourd. Dans le cas d’un vélo pliant à assistance électrique, on dépasse facilement les 20 kg. Pour les vélos pliants classiques, comptez en moyenne 13 kg.
Du côté des accessoires, ils ne sont souvent pas les mieux dotés. En effet, ses formes et structures sont multiples et il est parfois difficile de trouver des accessoires compatibles avec son modèle. C’est notamment le cas des sièges pour enfants, adaptables avec la plupart des vélos classiques mais souvent impossibles à installer sur les vélos pliants.
Enfin, il s’avère, sans trop de surprise, plus cher qu’une bicyclette classique. Si un vélo premier prix coûte dans les 150 €, les modèles pliants démarrent plutôt autour des 200 €. Pour les vélos pliants électriques, il est rare de débourser moins de 850 €, même en entrée de gamme. Au prix d’achat s’ajoute aussi le coût d’entretien qui peut s’avérer vite onéreux. Fréquemment manipulées, les charnières et autres pièces peuvent s’user rapidement. Certains fabricants conseillent alors d’effectuer une révision au minimum une fois par an. À noter toutefois que de plus en plus de communes proposent des aides à l’achat de vélos pliants, à assistance électrique ou non.
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