La compétition, qualificative pour les championnats de France, regroupe des équipes et des ensembles de la zone Centre-Ouest. La SMO, qui l'organise, espère en retirer des bénéfices après deux exercices comptables difficiles.
Les "Alleeeeez !" transperceront ce samedi 13 et ce dimanche 14 avril les travées du palais des sports d’Orléans pour encourager les participantes du regroupement équipes et ensembles. 1.400 gymnastes rythmiques du Centre-Val de Loire, de Bretagne et des Pays de Loire sont annoncés, qui viendront chercher leur qualification pour les finales nationales. Quelque 500 entraîneurs et 77 juges les accompagneront.
Organisatrice de cette grande première (jusqu’à présent, les différentes catégories étaient scindées en deux compétitions distinctes), la SM Orléans a mobilisé ses énergies dès vendredi pour installer notamment les six praticables de compétition et d’échauffement.
"Je n’ai pas eu à courir après les bénévoles et les parents. Certains viendront pour le week-end, d’autres pour une demi-journée. Tout le monde s’investit à la hauteur de ses partenaires."
Florence Gontier (Dirigeante de la SM Orléans)
Olivier Pinault, le président du club, sait compter sur "une bonne équipe de bénévoles en GR, qui s’était rodée l’an dernier à La Source (sur un regroupement simple)". "Je n’ai pas eu à courir après les bénévoles et les parents", confirme Florence Gontier, l’une des dirigeantes de la SMO. "Certains viendront pour le week-end, d’autres pour une demi-journée. Tout le monde s’investit à la hauteur de ses partenaires."
Ils seront 50 à veiller à tout et au moindre détail, de la billetterie à la buvette, du plateau de compétition à la remise des récompenses (96 podiums sont prévus), de la sonorisation à l’assistance médicale. "C’est beaucoup de boulot mais c’est sympa " D’autant plus, ajoute Florence Gontier, que des parents de pratiquants de gym artistique mettront, eux aussi, la main à la pâte. "Ça démontre l’esprit club."
Maëna Millon, enjouée même sans Jeux olympiques
Référence en France pour la gym artistique masculine (demi-finaliste du Top12) et la gym rythmique (Aïnhoa Dot-Espinosa prépare avec l’ensemble national les Jeux olympiques de Paris), la SMO est évidemment sensible à l’idée de démontrer sa "vitalité" et son "dynamisme", comme à valoriser l’image de la Ville. "Mais après deux exercices déficitaires, on organise aussi cette compétition pour gagner un peu d’argent et augmenter nos ressources", n’occulte pas Olivier Pinault.
Un championnat de France plutôt qu’un gala international ?
Quoiqu’hésitant, le président orléanais n’exclut pas que son club propose à nouveau un gala international, "surtout en année post-olympique. Mais il y a beaucoup de compétitions au calendrier et les gymnastes réclament maintenant beaucoup d’argent. Le dernier gala avait d’ailleurs été déficitaire…" La SMO pourrait, en revanche, postuler à l’organisation d’un championnat de France au palais des sports, CO’Met coûtant trop cher. Le club est prêt, comme le souligne Florence Gontier : "En nombre et en volume, le regroupement de ce week-end en est l’équivalent !"
Pascal Bourgeais
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