L’atmosphère promet d’être plus électrique que jamais, ce samedi 6 avril 2024, au Palais des Sports. La nouvelle enceinte prépare ce qui constituera probablement le plus gros rendez-vous sportif depuis sa sortie de terre, l’été dernier. Le Caen Basket Calvados a rendez-vous avec Tours, vainqueur du match aller, pour conserver la première place de la poule haute de Nationale 1. À trois journées de la fin de cette seconde phase, l’enjeu est immense.
On est presque à élimination directe. Si on perd, on aura encore une petite chance parce qu’on sera à égalité avec eux (Tours aura toutefois l’avantage du point average, ndlr). Mais s’ils perdent, ils sont à deux matchs du premier, ce sera fini pour eux. C’est un match couperet et un gros adversaire.
Les premiers matchs de la huitième journée ont confirmé le suspense total dans le haut du tableau. Tarbes, vainqueur d’un point à Avignon (90-91), est revenu à égalité avec son adversaire du jour. Toulon a réalisé une bonne opération en dominant Quimper sur le fil (74-73). Les Varois sont seuls en tête. Ils seront dépassés par Caen, au point average, si le CBC parvient à dominer Tours.
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Les Caennais visent tout simplement une seizième victoire de suite dans leur antre. À domicile, leur dynamique est exceptionnelle. « Maintenant, ce n’est pas parce qu’on est chez nous qu’on va gagner, prévient Stéphane Eberlin. Le piège dans lequel il ne faut pas tomber, c’est penser qu’on est en sécurité à domicile. »
Il va falloir faire beaucoup d’efforts, qu’on aille chercher le public et que le public nous pousse. Le surplus d’énergie, c’est lui qui va nous le donner.
Une revanche à prendre
Il n’y a pas l’ombre d’un doute sur l’engagement des supporters caennais, amenés à venir en blanc. La confiance quant à l’investissement des joueurs est réciproque. Caen a encore bataillé pour gagner à Loon, mardi 2 avril 2024 (68-79) et ses attitudes sont unanimement mises en valeur. En outre, les Caennais ont « une revanche à prendre sur [eux]-mêmes » après leur défaite à Tours, le 16 mars 2024 (86-74).
Tours, c’est une grosse équipe. On s’est fait marcher dessus au match aller. Ce sera important d’être présent physiquement. C’est une équipe avec une raquette très dense, avec un intérieur un peu atypique, Fabien Paschal, qui shoote beaucoup à trois points, et des extérieurs dangereux, comme Tanguy Touzé et Scott Suggs. C’est une équipe sur une grosse dynamique, qui vient de gagner trois matchs.
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Tours a une dernière chance de croire à la montée directe en Pro B, celle qui sera offerte au champion de France de Nationale 1 (le vainqueur de la poule haute). Le CBC doit gagner ses trois derniers matchs pour être sûr de finir premier. « On aurait signé en début de saison si on nous avait dit qu’à trois journées de la fin, on était premier avec notre destin en main et deux matchs à domicile. » C’est le moment de croquer à pleines dents dans cette chance que les Cébécistes se sont octroyée.
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