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Marre du volley ou de la voile ? On vous propose des sports insolites à tester (ou non) cet été - Edition du s - L'édition du soir

Par Marin BOBOT.

Si vous cherchez de nouvelles activités pour cet été, dans votre jardin, dans un parc ou à la plage, vous pourriez vous laisser tenter par un de ces sports, plus ou moins insolites. Petite revue de ces sports méconnus ou très improbables qui pourraient animer votre mois d’août.

Cet été, entre deux averses, vous pourriez avoir envie d’essayer une nouvelle activité. Voici donc un florilège de sports que vous ne connaissez (peut-être) pas encore. Petite ou grande balle, trampoline, hamac, lancer original… Il y en a pour tous les goûts.

Le spikeball

Entre quatre et six joueurs, deux sports à petites balles peuvent être particulièrement adaptés à un jeu de plage, de jardin ou de parc. Lorsqu’un rayon de soleil illumine les villes, peut-être avez-vous déjà remarqué de petits trampolines, autour desquels quatre personnes bougeaient dans tous les sens. Si oui, il s’agissait du spikeball . Venu tout droit des États-Unis, cette pratique est déjà assez populaire en France.

Ce sport, entre le volley et le jeu de paume se joue à deux équipes de deux. Chaque équipe doit faire rebondir à son tour la balle sur un filet fixé à un cadre rond près du sol (le fameux petit trampoline), après trois touches au maximum, comme au volley donc. Quelques vidéos prises lors de compétitions, circulent sur internet. Mais pas besoin d’un tel niveau pour commencer. Ces trampolines et balles sont d’ailleurs facilement accessibles dans de nombreux magasins de sport en France.

Le sepak takraw

Un autre sport, le sepak takraw, ressemble par la taille de la baille au spike ball, mais se rapproche bien plus du volley par la hauteur du filet. Pour être bon dans cette discipline très populaire en Malaisie ou aux Philippines, le mieux est de savoir utiliser ses pieds et d’être un brin acrobate. 

Les règles ? Deux équipes de trois joueurs s’affrontent à l’aide d’une balle d’environ 15 cm de diamètre et d’un filet de séparation de 1,50 mètre. La balle peut-être renvoyée par n’importe quelle partie du corps sauf… Les bras et les mains. Les compétitions sont généralement très spectaculaires. Un sport qui peut être une alternative au plus classique « tennis-ballon ».

Le kin-ball

Si vous êtes plus nombreux et que vous avez accès à un plus vaste espace, comme un stade de football ou que, par chance, vous disposez d’une plage vide, deux sports pourraient vous intéresser. Le kin-ball (illustration de l’article) est un sport dont la taille de la balle contraste nettement avec les deux activités précédemment mentionnées. Un ballon de 1,22 mètre de diamètre est posé au centre du terrain et trois équipes de quatre joueurs s’affrontent.

Le but du jeu est relativement simple, les joueurs doivent attraper le ballon avec n’importe quelle partie du corps afin d’éviter qu’il ne touche le sol. Beaucoup d’écoles ou d’associations, notamment dans l’Ouest, ont déjà démocratisé la pratique devenue familiale. Le SCO d’Angers a d’ailleurs son équipe féminine en première division française.

L’ultimate

Avec une taille de terrain comparable à celle du kin-ball, vous pouvez jouer à l’ultimate. Popularisé il y a quelques années, ce sport permet d’apporter une dimension compétitive au frisbee. Si vous êtes plusieurs en vacances et munis d’un frisbee, il pourrait animer un après-midi ensoleillée.

Bien que les règles soient ajustables, dans les compétitions officielles deux équipes de sept participants et participantes (jeu mixte, même dans certaines compétitions) s’affrontent. Pour gagner des points, les équipes, par des passes successives, doivent envoyer puis rattraper le frisbee dans la zone d’en-but adverse. Disque en main, interdiction de courir et de bousculer, ni même de toucher son adversaire.

Pour la petite histoire, le jeu s’est notamment développé grâce à des étudiants américains, impudents, qui, après leur repas, se lançaient les moules à tarte de la « frisbie pie compagny », boulangerie voisine et fournisseur de l’université. Ce sport, joué désormais à haut niveau, offre régulièrement des actions très impressionnantes.

Le fly yoga

Demandant moins de courses, moins d’espace, mais peut-être plus d’agilité, le fly yoga (ou yoga aérien français) est une activité estivale intéressante également. Cette forme aérienne de la célèbre pratique méditative permet de travailler votre proprioception (perception de son corps dans l’espace) en plus de votre souplesse, ou votre respiration. Le hamac, outil essentiel dans cette activité, aide à atteindre les postures de yoga sans toucher le sol et ainsi assouplir de nouvelles parties de votre corps. Une activité aussi agréable à pratiquer seul qu’entre amis ou en famille.

Un cours de yoga aérien. ((Photo : Ouest-France))

Les lancers en tout genre

Dans certaines communes, des lancers insolites sont même devenus traditionnels. À Biscarrosse, dans les Landes, se joue depuis 1999 le championnat du monde de lancers de pignes à pin. Oui… Vous avez bien lu. Le record a d’ailleurs été établi de 45 mètres, soit 8 mètres de plus qu’au lancer d’espadrilles.

Traditionnellement du Sud-Ouest, le lancer d’espadrilles vit son heure de gloire chaque année lors des fêtes de Bayonne. Peut-on vraiment parler de sport d’ailleurs ? Nul ne le sait, mais l’esprit de compétition et l’ambiance qui y règnent feraient passer ces lancers originaux pour de véritables évènements sportifs.

En bonus : le cheese rolling

Mais d’autres pratiques, sportives ou non, peuvent vite basculer de la catégorie insolite à dangereuse. C’est notamment le cas du cheese rolling (fromage roulant, en français). La « Cooper’s Hill Cheese-Rolling and Wake » est un événement se déroulant chaque année en mai sur la colline de Cooper’s Hill à Brockworth proche de la frontière galloise, dans le sud de l’Angleterre.

Les compétiteurs, hommes et femmes, dévalent cette colline extrêmement pentue sur 100 m pour essayer d’attraper un fromage. Même s’il n’est pas attrapé, le fromage est remporté par celui qui franchit la ligne d’arrivée en premier. Chaque année, cette descente extrêmement populaire, et assez cocasse à regarder, donne lieu à des chutes spectaculaires et souvent à des blessures. Mais cette tradition, datant de plus de 200 ans, n’est pas près de s’arrêter.

Alors si vous vous trouvez cet été en haut montagne, d’une dune ou d’une colline avec un joli saint nectaire entre vos mains, réfléchissez à deux fois avant de lancer votre fromage et de courir derrière.

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